Testament de l'amiral Franceï Bruzhaïlovtich

Juillet 2009, mandaté par le Tsar, pour livrer une bataille décisive en vue des négociations de paix avec l'Empire du Levant, je pris résolument la mer avec mes navires (50 points de DEF) organisés en trois escadres :
division 1 : Pré-dreanoughts BORODINO (4 tubes de 12 - DEF 20) et  AMIRAL SENYAVIN (4 tubes de 10 - DEF 8)
division 2 : croiseurs légers OLEG (12 tubes de 6 - DEF 10) et AURORA (8 tubes de 6 - DEF 9)
division 3 : destroyers BARANOFF, SAKEN et SHESTAKOF (tous avec DEF 1)

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Mes espions m'ont donné la composition de la flotte nipponne (50 DEF aussi) mené par l'amiral  Pascaliji Dupasaki :
division A : Pré-dreanoughts FUJI (4 tubes de 12 - DEF 20) et FUSO (4 tubes de 9 - DEF 6)
division B : Croiseur de bataille KASUGA (1 tube de 10 et 2 de 8 - DEF 11) et NISSHIN (4 tubes de 8 - DEF 11)
division C : Croiseurs légers CHIHAYA (3 tubes de 5 - DEF 1) et TATSOTA ( 2 tubes de 5 - DEF 1)


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Mes ordres sont clairs : couler le plus de points DEF adversaire (et le moins possible de mon côté, va sans dire). Je choisis dans une formation classique avec mon division principale 1 en arrière. L'adversaire apparait dans mes jumelles : sa division C la plus faible fait face à ma division moyenne la 2.


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Je choisis donc d'inverser mes ailes car couler sa division C ne rapportera que 2 DEF.

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Ma plan suit son cours et semble se confirmer : nes dexu lourdes divisions vont se rencontrer au milieu des ilôts. Je compte sur la rapidité de la division 3 pour bloquer la division C ennemie pour en participant à la bataille à  venir au centre (je compte sur les torpilles pour achever les gros adverses).

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La flotte japonais semble manoeuvrer moins vite que moi : je suis confiant dans la suite des événements et je sens déjà ma poitrine crouler sous les décorations...

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Changement d'orientation adverse : il bascule sur son aile gauche. Je commence à douter : le tir à longue distance de mes canons me permettra de profiter rapidement de ma supériorité numérique ?

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L'OLEG et le KASUGA s'engage à limite de portée : catastrophe, pour un dégât minime sur le navire japonais, un tir au but me retire 4 DEF et surtout un incendie sur l'OLEG.

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Je reste confiant car j'ai dissocié la division japoanis A de ses soutiens : je vais pouvoir concentrer mes feux. J'ordonne à ma division 3 de barrer le T de la division C adverse. Néanmoins, l'incendie sur l'OLEG malgré l'acharnement de mon équipage, prend de l'ampleur...


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Le tir de ma division 3 malgré le nombre restreint de canons d'importance, permet par la concentration des feux de détruire le CHIHAYA.  Les autres navires s'échangent des tirs totalement inefficaces. Néanmoins, l'incendie sur l'OLEG malgré l'acharnement de mon équipage, prend de l'ampleur...

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Continuant sur sa lancée, la division C adverse se précipe au coeur de mon dispositif (vers une mort certaine) et la division B adverse s'éloigne de la zone de tir principale : mes adversaires sont-ils aux abois comme me le disait dernièrement l'Impératrice ? Je suis confiant car j'avais ordonné de sne pas s'occuper de mon aile droite et de se concentrer sur la division A japonaise : bien seule désormais...

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Catastrophe car si sans surprise, le TATSOTA est détruit par mes feux concentrés, les tirs pourtant de la division B me détruisent les 2/3 de ma division 3 : SAKEN et SHESTAKOF coulent immédiatement (un seul coup suffit vu leur DEF). Mais si j'égratigne le FUJI (placé par le retors Pascaliji en tête de division pour protèger son deuxième navire plus fragile), le feu à bord de l'OLEG se développe et atteigna une soute à incendie, provoque son explosion. Cette perte dramatique fragilise particulièrement mon attaque avant même qu'elle est eu lieu !

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Mais il faut faire face car j'ai toujours la supériorité numérique. De toute façon, hors de question d'en rester là, car sinon mon adversaire aura déjà remporté la victoire. J'ordonne donc à mes navires de continuer leurs manoeuvres d'encerclement sur la division A, en comptant bien faire sauter au moins le navire de tête dans cet échange de tir !

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Mais malgré de gros impacts sur le FUJI, je n'arrive pas à entamer le potentiel adverse. Il me faudra donc un deuxième tour. Tous les navires ayant échangés des tours ont souffert mais je suis toujours optimiste car la division B me paraît hors de possibilité de revenir efficacement.

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DRAMATIQUE ERREUR : trop confiant, j'ordonne un virage à 60° de ma division principale, la 1, comptant me rabattre sur l'arrière de la division 1 :  le gîte trop important m'impose de ne pouvoir tirer pendant cette phase. De plus, l'infâme Pascaliji se rabat sur  sa droite alors que j'escomptais qu'il fuirait tout droit. Heureusement , le tir japonais est lamentable, m'égratignant à peine l'AMIRAL SENYAVIN, tandis que l'AURORA touche à longue distance le FUSO.

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Mon moral s'écroule : ma division 1 vire trop lentement (inutile de refaire l'erreur précédente), l'AURORA s'éloigne du combat principal et le TATSOTA tente dans un assaut désespéré de s'approcher suffisamment du FUJI pour tirer ses torpilles. Plus dramatique, contrairement à mes estimations, la division B revient à toute vapeur.

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Le drame se profile : le TATSOTA est détruit avant de pouvoir lancer ses torpilles, et alors que je tente d'atteindre ses résultats le FUSO. La division B japonaise m'occasionne de gros dégâts dont encore des incendies sur le BORODINO et l'AMIRAL SENYAVIN.

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L'affolement gagne ma passerelle : j'ordonne à l'AURORA de contourner l'ilôt pour rattraper la division 1 adverse (tentative stérile vu les différences de vitesse) et je me préparer à affronter avec un BORODINO intact mais un AMIRAL SENYAVIN bien entém, la division B adverse : la différence de gros tubes en ma faveur peut encore faire pencher la balance en ma faveur.

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J'entame très sérieusement les 2 navires adversaires mais ceux-ci tiennent toujours et surtout éteignent tous leurs incendies. Mais la proximité des tirs adverses (tous les calibres ayant pu tirer) ont eu raison du AMIRAL SENYAVIN qui coule.

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La situation est dramatique : l'AURORA tente de couler un des navires de la division B et le BORODINA compte couler le FUSO. Mes pertes pourraient alors être équilibrées et un match nul serait un moindre mal.

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Mes derniers espoirs s'écroulent : je fais toujours des dégâts sur les navires ennemis mais ceux-ci refusent de couler !!!

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Suite à cet échange de tir stérile : l'AURORA de chasseur devient chassé. La situation est grave...

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Sans appel, l'AURORA est détruit. Les 2 gros navires engagent des tirs sans efficacité à longue distance.

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Dernière possibilité de laver l'honneur en tirant sur un FUJI qui revient bien imprudemment à l'assaut.


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La nuit tombe : le BORODINO quasiment intact regagne la base. Tous les navires japonais sont salement amochés mais ils regagnent leur port d'attache : ils seront réparés, l'Empire du Soleil Levant peut clamer sa victoire sans appel. Avec un seul navire de retour et 30 points de DEF au fond de l'eau (dans le cimetière marin au coeur des trois ilôts selon l'amiral Pascaliji), les russes sont écrasés par des japonais n'ayant perdu qu'un seul navire (2 DEF coulés).

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Le Tsar m'a laissé le choix entre l'exil ou la mort : elle fut rapide grâce à un poison savamment composé.

VIVE LE TSAR ! VIVE LA RUSSIE !